Test : 50 Cent, l'épreuve à deux balles ? (2025)

Qu'on l'idolâtre ou qu'on le déteste, force est de constater que Curtis Jackson (alias 50 Cent) est partout, omniprésent. Ses albums vampirisent les charts les uns après les autres et son succès est tel qu'il a récemment eu droit à son propre film et aussi, malheureusement pour nous, à son jeu vidéo. Disponible depuis quelques jours sur consoles, 50 Cent : Bulletproof rassemble à peu près tous les défauts habituels des jeux dits "à licence", même si le cas de celui-ci diffère légèrement puisqu'il propose un autre scénario que le film basé sur le personnage. Au menu : de l'action sauvage et répétitive avec du gunfight en vue à la troisième personne. On trouvera moultes armes à récupérer, des gerbes de sang qui gicleront généreusement lors des combats et des mises à mort brutales possibles une fois l'ennemi neutralisé au corps à corps. Inutile de tourner autour du pot, c'est relativement moche, pas toujours fluide, et l'action bien qu'assez frénétique n'offre rien d'intéressant ou d'inédit tant le comportement des ennemis est basique. Vu de loin, on pourrait se croire devant un clone sans saveur de Max Payne, la précision et l'originalité en moins. Pour sa défense, 50 Cent : Bulletproof s'appuie comme on pouvait s'y attendre sur sa bande son, puisqu'il propose une tonne de morceaux signés par l'artiste, mais aussi sur "l'univers" du rappeur. Les autres membres du G Unit (Yayo, Buck, et Banks) seront ainsi présents à vos côtés durant les missions et on notera quelques apparitions de VIP comme Eminem et Dr Dre qui viendront vous filer un coup de main. S'il reste faiblard en substance, le jeu vise donc avant tout les fans absolus du personnage qui pourront au moins y écouter de la bonne musique et débloquer des clips vidéo en guise de bonus avec l'argent accumulé lors des missions. Pourquoi pas, mais à ce prix, autant investir dans un DVD musical histoire de gagner du temps, et d'économiser de l'argent.